Dans la peau de Jacques Chirac, le film irrévérencieux sur le président.
« Vous savez, la politique n’a pas toujours été une vocation pour moi. En fait, comme
métier, j’aurais pu faire n’importe quoi… D’ailleurs, politiquement, c’est
ce que j’ai fait ». Cette phrase n’introduit pas tout à fait « Dans la peau de Jacques Chirac » mais elle le pourrait. Le ton est en effet donné. La voix de Didier Gustin permet à Jacques Chirac de, enfin, se confesser sur fond d’images d’archives avec l’aide, il est vrai, de la plume de Karl Zéro.
Comme dans toutes les confessions, les scènes ne se suivent pas dans un ordre chronologique mais au fil de thèmes qui s’enchainent les uns aux autres par des transitions opportunes. Cela peut dérouter mais demeure finalement plus naturel.
« Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer » disait Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais dans « Le Barbier de Séville ». C’est vrai que rire est tout ce qui reste à faire devant de telles énormités abracadabrantesques. Mais rire jaune, tout de même.