Deadpool, de Tim Miller, avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin et Ed Skrein, change un peu du film classique de super-héros. A l’origine, il s’appelle Wade Wilson, un ex-militaire devenu mercenaire et surtout victime d’un cancer. Il accepte un traitement particulier qui le transforme en monstre, nécessitant qu’il soit désormais masqué.
Désormais, il est devenu un super-héros malgré lui mais il prend la chose avec humour.
Oubliez les héros propres sur eux, les batmans, supermans et autres professeurs Xavier. Deadpool tient son nom d’un jeu débile pratiqué dans un bar mal famé : on y parie sur celui qui va bientôt mourir. Par dérision, il prend ce nom puisqu’il est devenu immortel. Car Deadpool est un type qui fréquente les lieux mal famés, éventuellement mal famés parce qu’il les fréquente. Et sa transformation ne s’est pas vraiment passée comme il l’attendait. Ca l’a mis de mauvaise humeur et il a décidé de butter le type qui est responsable de la situation.
Tout, absolument tout, est à l’inverse du film de super-héros classique (en dehors des scènes d’action où tout explose, très nombreuses et merveilleusement outrancières). Deadpool passe son temps à faire des clins d’oeil directs au spectateur, s’adressant à lui par delà la caméra. Gags très lourds et références tirées par les cheveux se succèdent. Avec passage en marge de l’univers des X-Men. L’humour est lourd mais la salle en redemande.
Bien entendu, le générique comporte en lui-même un bonus où l’on apprend à quoi sert la corne des licornes. Et le bonus post-générique montre une bande annonce très attendue.