Dikkenek est la dernière livraison délirante d’outre-Quiévrain.
Dikkenek de Olivier Van Hoofstadt avec, notamment, Marion Cotillard, Jérémie Rénier et Dominique Pinon n’est pas vraiment un film tout en finesse et mots d’auteurs. Film à sketches plus que histoire suivie, il explore tous les clichés de la belgitude et en tire la substantifique moelle, en ajoutant ce qu’il faut de délires (il n’est pas précisé ce qu’a fumé le scénariste), le tout pour faire exploser de rire la salle.
Un « dikkenek », c’est à dire une grande gueule un peu beauf, traverse ce film avec le génie approprié à ce genre de personnage. Mais il aurait été plus juste de mettre le titre au pluriel. Regrettons que le mot ne supporte pas le féminin car il y a tout de même quelques beaux spécimens du sexe dont on peut douter de la faiblesse. Sans oublier le charme de Marion Cotillard qui traverse (presque) sereinement le film. Elle, on sait à peu près ce qu’elle a fumé durant le film.
Les amateurs de films délirants de l’école belge adoreront.