Astérix aux Jeux Olympiques, de Thomas Langmann et Frédéric Forestier, avec Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon et Benoît Poelvoorde.
Après l’excellent Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, relever le gant d’une suite était difficile. Astérix aux Jeux Olympiques, de Thomas Langmann et Frédéric Forestier, avec Clovis Cornillac (Astérix), Gérard Depardieu (Obélix), Alain Delon (Jules César) et Benoît Poelvoorde (Brutus) n’est certes pas à la hauteur des gags d’Alain Chabat mais reste de bon niveau. L’histoire originale de Goscinny est beaucoup modifiée au point de la rendre invraisemblable dans un contexte antique (même si Goscinny n’avait pas fait oeuvre d’historien).
Le film vaut surtout pour son duo Alain Delon (Jules César) et Benoît Poelvoorde (Brutus). Leurs gags sont autant de parodies de films d’Alain Delon ou de chansons débiles du Top 50.
Si l’irruption en guests stars de Jean Todt et Schumacher pour la course de chars est l’occasion de bons gags bien placés, la séquence de fin est une suite de numéros gratuits autour d’une balle inventée par l’un des juges olympiques, juste pour faire apparaître autour de Jamel Debbouze quelques stars sportives comme Amélie Moresmo, Zinédine Zidane et Tony Parker.
Le plus regrettable est que, malgré un budget colossal, les effets spéciaux sont de piètre qualité. Les éléments réalisés en images de synthèse ne sont pas avec des textures et des lumières naturelles alors que de nombreux films ont montré les capacités techniques actuelles en la matière.