Eperdument, de Pierre Godeau, avec Guillaume Gallienne et Adèle Exarchopoulos, adapte le roman à base auto-biographique Défense d’aimer de Florent Gonçalves. Mais l’histoire de départ est réelle.
Après avoir commis un crime non-identifié, une jeune et belle délinquante séduit le directeur de sa prison.
Dans cette histoire fascinante en huis-clos, on ne sait jamais, en fait, quel est le niveau d’honnêteté de chacun. Ce qui est certain, c’est que cet amour est interdit. Le directeur perdra tout (famille, carrière…). Ce drame passionnel est ici filmé comme il convient, souvent avec une caméra à l’épaule suivant les protagonistes. Le réalisateur a également travaillé avec de véritables anciennes détenues, dans la prison de la Santé à Paris. La couleur locale est donc bien respectée, l’ambiance pénétrant les spectateurs.
Le jeu de Guillaume Gallienne et Adèle Exarchopoulos est évidemment au coeur du film. Et ils sont, l’un comme l’autre, parfaits.
Doit-on regretter que le film s’achève sur plus de questions que de réponses ?
Le fait divers d’origine est basé sur l’affaire qui amena l’appât de l’affaire du Gang des Barbares à séduire le directeur de sa prison, Florent Gonçalves, en échange de petits avantages.