Inauguré en 1987, le Futuroscope est le deuxième parc à thème le plus visité en France derrière Disneyland Paris avec deux millions de visiteurs annuels. Situé auprès de Poitiers, il est issu d’une initiative publique et demeure centré sur l’image et la technologie.
Je l’avais visité déjà deux fois mais la dernière datait d’une bonne vingtaine d’années. J’ai donc décidé de profiter d’une opportunité pour y retourner une journée.
La plupart des pavillons reposent sur de la projection 3D/4D (avec effets d’ambiance comme le mouvement de siège ou la projection de brume). Aujourd’hui, cela devient banal dans à peu près tous les parcs d’attraction voire les fêtes foraines ou même certains cinémas. Même si les thèmes sont variés et les réalisations de qualité, un adulte a donc du mal à y trouver son compte. Les enfants adorent (la plupart des attractions sont cependant interdites en dessous de 1m20 ou 8 ans). Les thèmes évoluent au fil des années, en ce moment ils vont de Arthur et les Minimoys aux Lapins Crétins en passant par l’Age de Glace, un trajet en voiture de course ou un reportage sur le voyage dans l’espace de Thomas Pesquet.
Notons quelques pavillons sortant de ce schéma comme Danse Avec les Robots (assez proche d’une attraction foraine où l’on est secoué dans tous les sens plus qu’une danse), Illusio (spectacle d’illusionnisme avec effets en réalité augmentée) et Les Mystères du Kube (spectacle de danse moderne acrobatique avec effets en réalité augmentée). Les Yeux Grands Fermés propose quelque chose de particulièrement original : vivre la vie d’un aveugle en suivant un parcours totalement dans l’obscurité.
Le Pass Premium peut être une bonne idée : il permet un passage prioritaire sur les attractions les plus populaires. Avec ce pass, une journée complète suffit à visiter le parc. Sinon, il vaut mieux passer une nuit sur place et prévoir deux jours, avec, en plus, le spectacle nocturne.
Mais, au final, si une famille peut en effet faire découvrir à sa progéniture beaucoup de choses en peu de temps, les adultes, eux, restent sur leur faim en matière d’originalité s’ils sont sortis de leurs canapés précédemment.