Halloween est certes une fête d’origine anglo-irlandaise mais elle est très chrétienne : étymologiquement, c’est la soirée de la veille de la Toussaint. Donc, la soirée du 31 octobre. Mais son interprétation culturelle et commerciale récente en fait une fête de l’horreur fantastique (fantômes, démons, sorcières, tueurs psychopathes, etc.). C’est donc une occasion de pencher sur la place limitée de l’horreur dans mes oeuvres.
L’association horreur / Halloween est un phénomène plutôt américain et récent. La fête celtique de Samain, remise parfois au goût du jour, se veut une justification de la chose. Mais force est de constater que le lien est objectivement pour le moins ténu. Samain, en tant que fête de passage entre la période claire (printemps-été) et la période sombre (automne-hiver) permettait aussi le passage entre le monde des vivants et celui des morts.
Pour ma part, donc, même si je me prétends auteur sur toutes les routes de l’imaginaire, j’ai assez peu écrit dans le domaine de l’horreur.
Quelques nouvelles dans Les Autres peuvent être considérées comme relevant de ce genre.
Le principal roman d’horreur sous ma plume est donc Les liens du sang.
Que ce soit en tant que lecteur (je suis peu séduit par Stephen King par exemple) ou qu’auteur, l’horreur est donc un genre qui m’est assez peu familier. Mais le cinéma d’horreur me séduisant parfois (Alien, adaptations de Stephen King…), peut-être, qu’un jour…