Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, de Steven Spielberg, avec Harrison Ford, Cate Blanchett et Shia Labeouf
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, de Steven Spielberg, avec Harrison Ford, Cate Blanchett et Shia Labeouf, relance la saga Indiana Jones pratiquement vint ans après la trilogie Arche perdue – Temple Maudit – Dernière Croisade qui se déroulait dans les années 30, les nazis étant les méchants permanents. Vingt ans ont passé depuis le précédent épisode… Victime de Mac Carthy, Indiana Jones est licencié de son université et se lance à la recherche du Crâne de Cristal d’Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Faute de nazis, les méchants sont désormais soviétiques.
La force des épisodes précédents résidait dans un mélange d’aventure et d’archéologie avec un soupçon de fantastique et de policier. Or, si le professeur Jones garde son mauvais caractère et son chapeau, il faut bien admettre que cette histoire totalement linéaire sans la moindre enquête, sans le moindre suspens en dehors des cascades et sans le moindre mythe archétypal manque singulièrement de souffle. Il arrive même que l’on s’ennuie. Et la méchante soviétique n’est clairement pas à la hauteur d’un vieux Jones qui se découvre un fils au passage. Les clins d’oeil incessants au premier épisode de la saga (de l’apparition d’un morceau de l’Arche au final construit de la même façon) semblent clairement signifier qu’il s’agit là du dernier épisode. L’arrivée des extra-terrestres dans Indiana Jones est autant incongrue que dans Astérix… mais ils ont osé. Ajoutons qu’il reste à comprendre pourquoi les extra-terrestres ont attendu 4000 ans sans bouger avant d’être ennuyés par un conquistador et s’en vont dès qu’Indiana les a remis dans la situation de juste avant l’arrivée du conquistador…
Il reste à lancer une saga autour du fiston sur des thématiques à la X-Files.