« Indiana Jones et le Cadran de la Destinée« , de James Mangold, avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen, est le cinquième et, selon les annonces officielles, dernier film de la saga Indiana Jones. Cette fois, Steven Spielberg et George Lucas ont pris leur retraite, tout comme le professeur d’archéologie Henry Jones.
Le voilà de nouveau aux prises avec des nazis, cette fois récupérés par les Etats-Unis après la guerre pour mener le programme spatial. Mais, après l’espace, il faut conquérir le temps afin de permettre de réparer quelques errements historiques et garantir ainsi la pérennité du régime nazi. Un appareil attribué à Archimède permet de retrouver les failles temporelles. Si Archimède n’a pas menti, ce serait évidemment la solution.
Contrairement à un quatrième film poussif, celui-ci renoue avec les grandes scènes d’action et une intrigue un peu complexe où se ménagent quelques surprises. C’est surtout l’occasion de se dire qu’Indiana Jones doit prendre sa retraite, que le temps des aventures est révolu. Le fan service est assuré avec de nombreuses références (dont la scène finale faisant référence à une scène culte du premier film), des retours de personnages ayant vieilli… mais toujours de manière appropriée, en délicatesse. Les histoires de famille du professeur Jones demeurent un fil rouge qui ramène le héros dans la dure réalité du quotidien.
La dernière image laisse tout de même planer le doute sur la prochaine sortie de « Indiana Jones et le déambulateur maudit« .