Interstellar, de Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway et Michael Caine, est un drame post-apocalyptique particulièrement réussi. Dans quelques siècles, la Terre ne parvient plus à nourir les hommes.
La dernière issue est de tenter de peupler d’humains une autre planète.
Des entités inconnues ont ouvert un trou de vert débouchant sur un autre système stellaire. Un ancien pilote accepte une mission d’exploration. Il abandonne pour cela sa fille de dix ans. Celle-ci va devenir une grande physicienne grâce à l’inspiration d’un fantôme s’exprimant dans sa chambre. Peut-être pourra-t-elle alors sauver l’humanité.
Pendant ce temps, son père explore le système stellaire cible et affronte les décalages temporels dus à la théorie de la relativité.
L’histoire de science-fiction est le prétexte, d’une part, d’images superbes, d’autre part d’une multitudes de réflexions sur le destin, la nécessité de sauvegarder l’espèce plutôt que des individus, l’écologie, etc. Bien que très long (trois heures) et doté d’un rythme volontairement lent, le film séduit par sa magie.