J. Edgar , de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio et Naomi Watts, raconte la vie de John Edgar Hoover. Cet ancien patron et fondateur du FBI fut, dit-on, l’homme le plus puissant des Etats-Unis, jusqu’à son décès en 1972 sous la présidence de Nixon.
Patriote fanatique, ce personnage fut controversé à plus d’un titre, notamment à cause de ses dossiers secrets et de sa conception particulière des libertés publiques.
N’en finissant pas de faire la peau à son image de jeune premier, Leonardo DiCaprio signe là encore une parfaite composition de ce personnage très ambigüe. Le film repose une nouvelle fois sur son jeu.
Le scénario, comme dans de nombreux biopics, joue sur des allers-retours incessants entre plusieurs époques : création du FBI dans les années 1930, et années 1950 à 1972. On s’y perd parfois. Le personnage n’est pas mal traité mais ses côtés sombres ne sont pas écartés. Son homosexualité supposée est rapidement mais expressément abordée.
Au final, le personnage ressort sous ses différents aspects. C’est la marque d’une bonne biographie.