Jack et la mécanique du cœur, de Stéphane Berla et Mathias Malzieu, adapte le roman du second, par ailleurs chanteur du groupe de rock français Dionysos. Ce film d’animation musical emploie bien sûr les titres de l’album homonyme de Dionysos mais aussi plusieurs chansons d’Olivia Ruiz issues de l’album La Femme Chocolat auquel Mathias Malzieu a participé.
Les voix des personnages empruntent d’ailleurs celles de vedettes de la chanson française comme Mathias Malzieu, Olivia Ruiz et Grand Corps Malade.
Jack (Mathias Malzieu) nait le jour le plus froid de l’année et son coeur gelé ne peut battre. La sage-femme un peu sorcière le lui remplace par une petite horloge mais il en résulte plusieurs règles dont « ne jamais tomber amoureux ». Bien entendu, Jack va tomber amoureux au risque de détraquer son coeur. Il poursuivra à travers l’Europe la jeune femme qui l’a séduit (Olivia Ruiz) en tentant d’échapper à un autre prétendant (Grand Corps Malade).
Le studio Digital Factory réalise ici un film d’animation onirique et poétique aux éléments fantastiques (comme le train-accordéon) digne des contes les plus déjantés avec le secours des effets de Duran, le tout sous la houlette du producteur Luc Besson. Sous de telles auspices, la réalisation technique est évidemment sans reproche possible. Mais la véritable richesse du film est bien sûr dans son univers esthétique et musical. Celui-ci enchantera les grands tandis que le conte séduira les petits.
Il est dommage que ce film ne soit pas sorti pour Noël.