A la croisée des mondes : la boussole d’or, de Chris Weitz, avec Nicole Kidman et Dakota Blue Richards.

 

Affiche du film “ A la croisée des mondes : la boussole d'or", de Chris Weitz.Entre des mondes parallèles, il y a la mystérieuse Poussière qui, par ailleurs, joue un rôle dans la stabilisation (à l’âge adulte) de la forme de l’âme extérieure des habitants d’un des mondes, les daemons. Dans ce monde, très similaire au notre même si on y croise de beaux ours blancs qui parlent, des gitans des mers et des sorcières volantes, le Magisterium ne pense qu’à renforcer son pouvoir et à éliminer jusqu’au souvenir de la Poussière. A la croisée des mondes : la boussole d’or est le premier épisode d’une saga qui suit une petite orpheline, Lyra (Dakota Blue Richards) dans sa lutte contre le puissant Magisterium qui a exilé son père et probablement tué sa mère. Une bien étrange femme est utilisée par le Magisterium (à moins que ce ne soit l’inverse) pour tenter de contrer Lyra : Marisa Coulter (Nicole Kidman). Pour l’aider, Lyra possède la dernière Boussole d’Or, un objet divinatoire.
Il s’agit d’une nouvelle transcription d’un roman d’héroïc fantaisy américain. Le scénario pâtit du changement de support : la complexité de l’histoire nécessite beaucoup de voix off et de dialogues explicatifs. Il manque un souffle, d’autant que, malgré tout, beaucoup d’éléments importants sont peu ou pas expliqués (comme la nature exacte du régime politique). A l’inverse, les effets spéciaux sont agréablement réalisés et Nicole Kidman est toujours radieuse dans son rôle des plus ambigus. Les beaux ours des glaces sont une réussite technique même s’il ne faut pas les prendre pour des ours en peluche…