L’Apprenti Sorcier, de Jon Turteltaub, avec Nicolas Cage et Jay Baruchel, mérite son statut de gentille comédie fantastique de la famille Disney. La maison de Mickey Mouse n’est pas connue pour son goût de l’originalité mais plutôt pour celui du film de distraction qui ne casse pas trois pattes à un canard mais demeure réalisé avec soin.
Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Indubitablement, le spectacle est bon, le rythme soutenu et on se laisse séduire par les mille petits gags, dont une référence au passage sur l’Apprenti Sorcier de Fantasia absolument drôlissime.
En l’occurrence, donc, un nerd de base se fait découvrir Grand Sorcier En Charge de Sauver le Monde par un sorcier plutôt sympathique. Que le nerd de base ne s’y voit pas du tout, c’est un peu attendu. Qu’il tombe amoureux en plus à ce moment complique un peu les choses. Les quiproquos et les gags s’enchainent sur des schémas classiques pouvant satisfaire toute la famille.
Si on passe un bon moment, si l’on rit aisément, on a juste l’impression, en sortant, d’avoir déjà vu le film cent fois. Ni le réalisateur ni les acteurs ne déméritent pourtant.
Mais on ne peut pas faire que des films qui marqueront l’histoire du cinéma, non plus.