Le Chaperon Rouge, de Catherine Hardwicke, avec Amanda Seyfried et Gary Oldman, constitue une adaptation très libre du célèbre conte traditionnel dont la forme la plus connue a été écrite par Charles Perrault. Ici, le loup est garou, le chaperon rouge plus vraiment une petite fille (mais une bien séduisante jeune femme) et les beaux paysages de montagnes boisées respirent l’image de synthèse (magnifique, certes, mais de synthèse tout de même).
La réalisatrice de Twilight s’est donc un peu lâchée.
Ceux qui espéraient une adaptation un tant soit peu fidèle au conte ou, du moins, à son esprit en seront donc pour leurs frais. C’est au point que certains passages emblématiques (« Oh Mère Grand, que vous avez de grands yeux… ») font l’objet d’ajouts pour le moins artificiels dans le fil de l’histoire.
Il n’en demeure pas moins que le film est un bon thriller médiéval-fantastique avec son lot de rebondissements et que la réalisation est globalement assez bien faite. L’odeur de carton pâte a juste cédé la place, époque oblige, à celle de l’image de synthèse. Le travail sur les lumières est par contre intéressant.
Ce bon divertissement ne marquera simplement pas l’histoire du cinéma.