Le Lorax, de Chris Renaud, adapte dans un film d’animation musical une histoire créée par l’illustrateur américain Theodor Seuss Geisel (1904-1991). Ce dernier a déjà inspiré plusieurs films auparavant : Les 5000 doigts du Dr. T (1956), Le Grinch (2000), Le Chat chapeauté (2003) et Horton (2008).
Le troisième film du studio Illumination Entertainment (après Moi, moche et méchant et Hop) est un conte musical écologique pour tous les enfants, même les grands. On notera, au générique, l’impressionnante équipe technique ne comportant que des noms français.
Voici donc un jeune héros qui, pour les beaux yeux d’une belle, vivant comme lui dans une ville toute artificielle, va se lancer à la recherche des arbres. Sur sa route, il va rencontrer celui qui les fit disparaître jadis malgré les avertissements du bon génie de la nature, le Lorax, cela par appât du gain. Bien entendu, le héros remettra tout en ordre.
Au delà de la structure classique du conte, le Lorax est un vrai enchantement tant sur le plan de son ambiance que sur le plan technique. Les créatures peuplant la forêt ont ce côté espiègle que l’on avait déjà apprécié dans Moi, moche et méchant et les ours sont particulièrement réussis. L’animation des personnages est une pure merveille et la 3D est parfaitement utilisée, avec des vrais effets de reliefs. Enfin, l’ambiance tant musicale que chromatique apporte une touche particulière enchanteresse.
Voilà une vraie réussite qui permet de faire passer une morale écologique qui tient du rouleau compresseur sans dentelle.