« Le Nouveau Monde » retranscrit l’ambiance des premières colonies anglaises en Amérique.
« Le nouveau monde », de Terrence Malick, avec Colin Farrell, Q’ Orianka Kilcher et Christopher Plummer, est une adaptation de la célèbre légende de Pocahontas, à l’origine de la fête de Thanksgiving aux Etats-Unis : une colonie anglaise, au bord de la famine, est nourrie par les indiens par soucis humanitaire et une de leurs princesses tombe amoureuse d’un bel anglais. Evidemment, les choses se gâtent ensuite. Le scénario est assez proche de la vie de Pocahontas telle qu’on la connait.
Sur ce thème classique, le film se démarque par son soucis de réalisme qui entraîne une certaine lenteur. Le spectateur a le temps d’apprécier les superbes paysages et la plastique de Pocahontas. Le jeu dépouillé des acteurs entre aussi dans ce cadre où les coups de feu claquent rarement. Il ne faut pas oublier que, à cette époque, il n’y avait pas un tripot dans le nouveau monde, rien. Broadway n’avait pas encore été construite. C’est dire si les colons s’ennuyaient.