Les Minions, de Pierre Coffin et Kyle Balda, du studio Illumination Mac Guff, est le préquel spin-off de Moi, Moche et Méchant. On y découvre l’origine des Minions, d’adorables créatures jaunes qui n’ont comme ambition que de servir le plus méchant.
Le problème, c’est que les méchants sont méchants et les Minions très maladroits.
Nous les suivons d’abord depuis leur apparition dans l’océan primitif puis au travers des époques où ils vont s’attacher plus particulièrement aux humains, réellement méchants. Mais après avoir raté un peu trop de missions, les voilà obligés de se réfugier dans une caverne de glace où ils dépriment. Trois d’entre eux vont donc partir à la recherche d’un nouveau maître. Scarlett Overkill sera cette maîtresse : cette super-vilain veut juste voler sa couronne et son trône à la reine d’Angleterre. Au final, nous assisterons à la rencontre entre les Minions et Gru, le méchant de Moi, Moche et Méchant.
Le moteur du film est la maladresse des minions qui enchaînent les catastrophes et donc les gags. Et cela se regarde avec plaisir tant les Minions sont mignons.
L’animation reste de la facture de Moi, Moche et Méchant, un cran en dessous de celle de Dreamworks ou de Pixar, mais avec un vrai esprit cartoon. Les personnages secondaires (notamment le rat) sont mignons tout plein.
Et il convient de ne pas rater le bonus musical post-générique.