Le Livre de la jungle, de Jon Favreau, avec Neel Sethi, adapte avec un vrai acteur et des créatures numériques le dessin animé de 1967. Le studio Disney l’avait déjà fait en 1994, signant par conséquent ici sa troisième version de la même histoire.
Le rapport avec le livre homonyme de Rudyard Kipling reste donc assez lointain.
La réussite technique est évidemment fabuleuse : nous sommes chez Disney ! Les créatures sont tout à fait réalistes (sauf qu’elles parlent, bien sûr), les paysages somptueux, les images magnifiques. Côté histoire, le petit d’homme doit donc assumer son humanité tout en restant citoyen de la jungle pour vaincre l’Ennemi. Une belle morale comme les américains l’aiment conclut donc le film (en plus d’un générique tout à fait génial).
Par contre, malgré un très court passage chez les singes, on oubliera une dimension essentielle du dessin animé de 1967 : la musique. Pas de jazz pour faire danser et entrainer le spectateur.
Si les enfants trop jeunes auront sans doute un peu peur, le film étant par nature plus violent que le dessin animé, les adultes n’y trouvent donc plus guère leur compte, sauf pour admirer la prouesse technique.