Man of Steel, de Zack Snyder, avec Henry Cavill, Amy Adams, Michael Shannon et Russell Crowe, relance dès le début l’histoire cent fois racontée de Superman. Kal-El (Henry Cavill), pauvre bébé orphelin, expédié dans l’espace par son père Jor-El (Russell Crowe) pour échapper à la destruction de sa planète Krypton, arrive donc sur Terre. Il est élevé par des parents paysans au fond du Kansas parce que la terre ne ment pas.
Et puis débarquent d’autres kryptoniens, des méchants avec des pouvoirs similaires à ceux de Kal-El, les mêmes causes ayant les mêmes effets.
Si la victoire du Bien sur le Mal à la fin est une évidence (le spoiler que je viens de commettre est très limité je pense), Superman acquiert ici une certaine épaisseur qui lui faisait défaut face à des super-héros plus sombres comme Batman ou Spiderman. Le rôle de l’éducation terrienne est montré. Et le méchant acquiert également une épaisseur qui manque souvent dans ce genre de film. Il n’incarne pas le mal absolu mais une conception du monde qui le rend hostile à nos intérêts.
De plus, le scénario est bien construit, sans incohérence vous sautant au visage. L’histoire est rythmée, avec de vrais rebondissements.
Et puis il faut admettre que le charme de ce genre de films reste tout de même dans la technique. Zack Snyder s’est d’ailleurs fait plaisir : la planète Krypton dans la longue introduction comme les combats sur Terre font l’objet de magnifiques images de synthèse.
Bref, ce Man of Steel est une bonne cuvée de Superman.