Megamind, de Tom McGrath (studio Dreamworks), dynamite le super-héros de base après avoir dynamité les contes de fées avec Schreck. Bon, il faut bien admettre que, désormais, Dreamworks est attendu au tournant à chaque film plus ou moins parodique et que Megamind aura par conséquent ses détracteurs.
Cependant, il faut admettre que c’est là un bon cru.
Distribué en 3D et réalisé en images de synthèse, Megamind n’en fait pas trop en effets tordus. La 3D permet des effets visuels sympathiques mais sans que cela ressemble à du cabotinage genre « vous avez vu la pizza qui arrive dans la tronche ? ». La réalisation est soignée et les aspects techniques à la hauteur de la réputation du studio.
L’histoire est également bien structurée, sans temps mort, avec les rebondissements adéquats. Petits et grands aimeront donc ce film vraiment drôle aux nombreux gags. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’héroïne est, par sa minauderie, responsable de tous les malheurs qui tombent sur la ville et de la conversion en mode « méchant » de chaque personnage concerné. Les féministes apprécieront.