Le Mondial de la Mobilité, de l’automobile et de la moto Paris 2018 est ouvert du 4 au 14 octobre 2018. Il exploite l’espace d’exposition ViParis de la Porte de Versailles mais ce vaste espace est loin d’être plein. Plusieurs marques n’ont pas fait le déplacement (comme la famille Fiat). Petite édition par le nombre de marques, petite édition aussi par son intérêt.
Bien sûr, chaque marque met en avant ses nouveaux modèles mais sans qu’on trouve de véritable révolution. La place du véhicule électrique s’est juste confirmée : presque plus de marques n’en proposent pas. Même Aixam, le spécialiste des véhicules sans permis, en propose des électriques sur son immense stand !
Porsche fait figure de quasi-dernier des Mohicans en la matière (mais promet d’y remédier). De son côté, Toyota met plutôt l’accent sur des véhicules hybrides qui ont fait son succès. Son seul modèle totalement électrique fonctionne à l’hydrogène (pile à combustible) et se distingue donc technologiquement.
Renault, quant à lui, présente des concept-cars électriques autonomes assez esthétiques en plus de sa gamme habituelle électrique désormais bien installée. La très originale Twizy a cependant été reléguée dans un coin du stand.
Hyundai a placé dans les allées de la Porte de Versailles une vitrine présentant un véhicule électrique ne pouvant être acheté que sur Amazon, démarche pour le moins assez étrange.
Notons l’apparition de la marque chinoise Gac qui n’est pas encore distribuée en Europe mais est déjà présente pour commencer à se faire connaître.
Dans le Hall 7, jusqu’au 6 octobre, se tient le salon Mondial.Tech qui présente quelques innovations technologiques avec des sociétés moins spécialisées : hi-fi très haut de gamme, véhicules autonomes pour espaces urbains dédiés…
Enfin, je regrette que les célèbres hôtesses charmantes qui peuplaient jadis les stands soient désormais une espèce éteinte. Les dernières hôtesses d’apparât (en dehors des vendeuses, assez rares) sont bien sagement vêtues et pas trop grandes, minces ou sexys. Par volonté de lutte contre le sexisme, le salon devient singulièrement masculin.