Nos voisins les hommes, la dernière insolence de Dreamworks.
Après les contes de fées et les animaux sauvages, Dreamworks s’attaque, avec Nos voisins les hommes, aux banlieues chics des Etats-Unis. Et voici donc une bande d’animaux sauvages soumis à la tentation de la nourriture facile d’un lotissement.
Le tableau social se résume cette fois à une présidente de copropriété hystérique et quelques personnages secondaires. La fable est bien sûr l’occasion de diverses leçons de morale sur la surbouffe, le coachpotatoeing, etc. Mais rien que de très politiquement correct. Avec au passage l’habituel voyous au grand coeur et la fin où tous les gentils gagnent. Le succès de Dreamworks le pousserait-il à copier Disney ?
Il reste que la technique est, comme toujours, irréprochable et que les gags délirants s’enchainent à vive allure. La patte insolente de Dreamworks n’a certes pas réussi là son meilleur coup mais sa signature est bien reconnaissable.