OSS 117 : Rio ne répond plus, de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Louise Monot et Alex Lutzest est le deuxième opus de la saga de l’espion le plus matcho, le plus raciste, le moins cultivé et le plus borné que la Terre ait porté. Après un premier épisode où la salle était écroulée de rire du début à la fin, le défi était de rééditer l’exploit sans copier ni décevoir.
Si, effectivement, les gags se succèdent, si on rit quand on est bon public, il faut bien admettre que le personnage central n’a pas gagné en épaisseur, bien au contraire. De borné, il est devenu totalement stupide. Les gags sont cette fois très lourds et répétitifs, sans l’originalité et la variété du premier opus, Le Caire nid d’espion.
Le scénario lui-même a cette fois l’épaisseur d’une feuille de cigarette et la complexité d’une télénovela brésilienne : il y a des méchants nazis, de gentils agents du Mossad, des espions de la CIA qui jouent double jeu… Il faut cependant noter l’apparition de Pierre Bellemare en chef des services secrets français qui mérite son pesant de cacahouètes.