La Planète des singes, l’affrontement, de Matt Reeves avec Andy Serkis, Jason Clarke et Gary Oldman, fait suite au film de 2011. Pour éviter d’adapter un tant soit peu l’oeuvre initiale de Pierre Boulle, re-voilà le virus tueur qui a provoqué la quasi-extermination des humains.
Les singes ont commencé, de leur côté, à créer une civilisation dans la forêt. Problème : les humains ont besoin de réactiver un barrage hydro-électrique situé sur le territoire des singes. C’est bête.
Ce film d’action devient alors une belle fable sur comment des pacifistes et des gens raisonnables se trouvent entraînés dans la logique de guerre. Le scénario ne brille donc ni par son originalité, ni par sa fidélité au roman initial, ni par le soucis des sciences et technologies.
Il reste un bon film d’action, évidemment bien réalisé (c’est le minimum du genre). On se demande juste pourquoi il était nécessaire de mettre des singes dans le rôle des adversaires des Américains. Mais, god bless America, les singes nus sont asexués, la morale est donc sauve.
Quelqu’un pourrait-il juste décider d’adapter le roman initial convenablement un jour ?