Rango, de Gore Verbinski, démontre qu’il est possible de faire du film d’animation numérique sans être Disney ou Dreamworks et sans utiliser la 3D. Voici donc Rango, un lézard élevé dans son terrarium qui, suite à un accident automobile, se retrouve seul dans le désert.
Après une suite de quiproquos, il se retrouve shérif et héros d’une petite ville victime d’une curieuse sècheresse, peuplée de tous les rongeurs et lézards du désert.
Paramount, qui produit ce film, n’est pas un grand spécialiste du film numérique. Même si ce film ne cède pas à la mode de la 3D, sa qualité technique est pourtant excellente. On appréciera notamment le réalisme du méchant serpent et de l’Esprit de l’Ouest à l’étrange ressemblance avec Clint Eastwood jeune.
Côté scénario, le schéma est très classique, parodiant de nombreux westerns et reprenant le principe du quidam-héros-oui-mais-non-ben-si. Là encore, pourtant, les aventures de Rango alternent gags et tensions comme rebondissements et déroulés en gardant un très bon rythme. Et même si le schéma est classique, le déroulement exact ménage des surprises.
Et l’humour familial saura plaire à toute la famille, les adultes seuls pouvant sans doute comprendre certaines allusions.