Ready Player One, de Steven Spielberg, avec Tye Sheridan, Olivia Cooke et Ben Mendelsohn, nous entraîne dans une chasse aux trésors dans un monde virtuel, l’Oasis. L’enjeu : rien moins que la fortune du créateur de cet univers, James Halliday.
Se joignant à la course mondiale, Wade Watts se lance dans l’aventure.
La critique nous annonçait un chef d’oeuvre, l’un des meilleurs films de tous les temps. Il ne faut pas exagérer. C’est certes un très intéressant film d’aventures, à la réalisation à la hauteur de la réputation de Steven Spielberg, au rythme qui tient le spectateur en haleine, etc. mais ce film reste cependant assez basique, classique dans son approche, avec un concept restreint, pas très original, et un univers peu développé. Et cela reste vrai même si Spielberg s’amuse à truffer son oeuvre de références à toute la culture geek depuis les années 1990.
Le monde réel est devenu visiblement assez désagréable à vivre, la misère étant répandue. Mais, alors que l’enjeu de tout est économique, cet aspect de l’univers est totalement passé en pertes et profits. La démarche des méchants est pour le moins étrange, au delà de leur volonté de s’emparer de la fortune de James Halliday. Leur mode de récupération de créances auprès de débiteurs est même absurde. Et l’aide-méchant qui perd tout à cause de son patron n’a même pas l’idée de l’empêcher de tout lui fait perdre, ne serait-ce qu’en levant le petit doigt…
Quant au gentil, c’est parce qu’il a compris les regrets, donc les erreurs, de James Halliday qu’il va triompher. Jusqu’à découvrir la vraie leçon que celui-ci voulait donner : il n’y a que la réalité à être réelle. Il ne faut donc pas entièrement se perdre dans la virtualité.
Si vous aimez la réalité virtuelle et ce que l’on peut en faire, vous avez une lecture plus intéressante disponible. Quant à la morale de l’histoire, laissons Felicia Day et ses amis de The Guild la révéler…