Le 14 février, tous les ans, surgit la Saint-Valentin. C’est là une fête abominable où il convient d’être amoureux et de le prouver à sa/son partenaire à force de ruineux cadeaux et de mièvreries romantiques. Je vais d’ailleurs vous suggérer quelques cadeaux culturels ci-après.
Au moins, à l’époque de Rome, à la même époque, c’étaient les Lupercales, une fête érotique dans le cadre d’un culte de la fertilité. Au Moyen-Âge, les coutumes dites de « valentinage » étaient également intéressantes, avec leur érotisme débridé où les liens sacrés du mariage pouvaient être quelque peu oubliés.
Certes, Wikipedia le rappelle, la fête actuelle n’a certainement aucun lien avec les Lupercales. Elle tire probablement son origine du XIVème siècle anglo-saxon et s’est diffusée au XVème siècle avant de se laïciser au XIXème siècle, à peu près en même temps que Noël d’ailleurs.
Vous ne trouverez guère, dans la liste de mes oeuvres, de livres suffisamment adaptés à la mièvrerie de la Saint-Valentin pour qu’il vous soit possible d’en offrir à cette occasion sans risque. Cela ne veut pas dire que l’amour est totalement absent de mon catalogue. Et le sexe est même très présent.
L’ouvrage le plus adapté à la situation est donc sans doute « Désirs et destins » dont le titre est explicite. Il s’agit d’un recueil de nouvelles. Un ouvrage naviguant entre le recueil de nouvelles et le récit unitaire, l’expérimental « Douze mois« , pourra également être pertinent puisqu’on y suit les aventures d’un couple. Bien entendu, il ne faut pas oublier « Ma nuit a été belle« , même s’il s’agit plus de sexe que d’amour.
Peut-être serait-il pertinent, par contre, d’éviter des formes d’amours moins conventionnelles, comme dans « Le pornophile » ou « Le violon« . Surtout, je recommande d’éviter de tenter d’invoquer l’âme de son premier amant décédé comme l’héroïne de « Attention : chute d’anges« .