Salt, de Phillip Noyce, avec Angelina Jolie et Liev Schreiber ne fait pas dans la dentelle. C’est un film d’action assumé comme tel mais il ne constitue que la première partie de l’histoire. Il faudra donc attendre un second film (au moins) pour en connaitre la fin.
Vingt ans après la fin de la guerre froide, voici donc des agents soviétiques infiltrés aux Etats-Unis qui sont « réveillés » pour lancer les Etats-Unis dans une guerre mondiale où ils seront anéantis, toutes les structures de pouvoir étant infiltrées. Salt, qui est une agent de la CIA, est-elle une agent double, triple, quadruple… ? Le scénario devient vite compliqué.
Le drame de nombreux films d’espionnage reste que les méchants -en l’occurrence des soviétiques qui ne se résolvent pas à la fin de l’URSS- montent des complots d’une complexité incroyable où eux-mêmes finissent par se perdre. Qui trahit qui et pourquoi ? L’amour n’excuse pas tout. L’éducation -surtout pré-pubère- n’explique pas tout. L’histoire est donc d’une crédibilité délicate. Les rebondissements sont évidemment nombreux. Des gentils se révèlent méchants, des alliés deviennent ennemis, et vice-versa.
En tant que film d’action, la réalisation est impeccable, le rythme parfait et la plastique d’Angelina Jolie fait le reste.