Shrek 4, de Mike Mitchel, est censé être la conclusion de la saga de l’ogre vert du studio Dreamworks. Or ce brave ogre se retrouve bien ennuyé de devoir endosser une vie de famille, lui qui aimait tant la tranquillité du bon temps où il était célibataire.
Alors il conclut un pacte avec un sorcier, pacte qui se révèlera bien sûr être une escroquerie. Redevenu un vrai ogre mais destiné à disparaitre en perdant femme et enfants, il va devoir rapidement reconquérir son monde.
La qualité graphique de la saga reste parfaite malgré le passage en version 3D. On appréciera d’ailleurs le retour des principaux personnages des épisodes précédents en bonus à la fin, en 3D bien sûr. Si les créateurs du film d’animation se sont parfois fait un peu plaisir en jouant avec la 3D (ah, la poursuite en balais volants dans le palais…), il n’y a ni abus ni manque.
Côté scénario, par contre, et bien que l’esprit du premier soit conservé avec de très nombreux gags bien enchainés, le triomphe des valeurs familiales traditionnelles tranche un peu avec le reste. Certains personnages auraient dû automatiquement revenir vue la tournure de l’histoire (le prince charmant, le seigneur du premier opus…).