Sin City : j’ai tué pour elle, de Frank Miller et Robert Rodriguez, d’après la bande dessinée du premier, avec Eva Green, Josh Brolin et Jessica Alba nous remmène une deuxième fois dans l’univers pervers de la ville du péché.
On aime ou on déteste cet univers graphique très particulier, cette violence crue dans une ville corrompue où tout est caricature excessive.
Prenons le parti d’aimer. Voici donc des hommes manipulés par des beautés perverses pour tuer d’autres hommes. Voici un sénateur pervers qui va jusqu’à tuer son propre batard après avoir perdu son héritier dans le premier film. Voici une ville perverse où tout n’est que corruption et crime. Le récit est complexe, par petites touches de plusieurs histoires se déroulant en parallèle.
L’image, inspirée de l’esthétique de la bande dessinée, est en noir et blanc (surtout en noir d’ailleurs) colorisé par endroits ou avec des filtres colorés très particuliers. L’image de synthèse permet d’accroître les effets et la violence avec cet excès digne des mangas.
Dans la droite ligne du premier opus, décidément, on aime ou on déteste. Moi, j’adore.