Star Trek, de J.J. Abrams, avec Zachary Quinto, Chris Pine et Leonard Nimoy, nous emmène aux origines de la saga, lorsque James Tiberius Kirk est devenu capitaine de l’USS Enterprise. Les seconds rôles sont importants : d’un côté, Leonard Nimoy revient en Papa Spock et en Spock âgé pour se confronter au Spock « jeune », Chris Pine, rôle qu’il tint dans la série initiale ; de l’autre Winona Ryder obtient un tout petit rôle (Amanda Grayson, Maman Spock, probablement des impôts à payer…).
Le film est autonome de la série et de son schéma habituel puisqu’on assiste au lancement de l’USS Enterprise et à la rencontre des héros dans une histoire assez complexe qui appelle cependant une suite pour « remettre les choses en place ». Il est aussi indépendant des autres films intitulés Star Trek et appartenant à une saga précédente.
Côté réalisation, on trouve évidemment ce qui se fait de mieux en images de synthèse, très loin de morceaux de plastique et des ficelles de la série télévisée. Les personnages sont également mieux soignés (Kirk est finalement presque plus logique que Spock…). L’esprit très 50’s a donc définitivement été abandonné au profit de partis pris résolument modernes, y compris dans les mouvements de caméras.
Bien sûr, l’espace entier jusqu’à la planète la plus hostile est entièrement pressurisé avec une atmosphère de type terrestre, des humains peuvent avoir des enfants avec des extre-terrestres à la biologie normalement différente (comme Spock) et toutes les créatures de l’univers parlent américain mais Star Trek, on l’aime aussi pour ça…