Star Wars : L’Ascension de Skywalker (Star Wars 9), de J.J. Abrams, avec Daisy Ridley, Adam Driver et Oscar Isaac, conclut l’arc narratif principal de l’univers créé par George Lucas, celui de la famille Skywalker. Au bout de neuf films (trois trilogies), il était temps.
La famille Skywalker est née d’une manipulation de la Force. Il faut donc que son histoire s’achève pour que l’équilibre soit rétabli. Mais, après tout, il peut y avoir des adoptions…
Il faut bien reconnaître que relever le défi d’achever la saga principale de l’univers de George Lucas était un sacré défi. Il fallait achever tous les arcs narratifs qui s’étaient multipliés, notamment avec la troisième trilogie. Qui est Rey ? On a ici la réponse. Pourquoi est-elle liée à Kylo Ren ? La réponse est aussi apportée. Et exploitée. Cette fois, le scénario est convenablement construit et réussit à conclure. Il était temps.
De même, les caractéristiques nécessaires de tout film dans cet univers sont bien respectées. Les combats de sabres laser parmi les meilleurs de la saga, ceux que l’on croyait morts mais qui ne le sont pas, les courses-poursuites, les combats spatiaux, les actes héroïques efficaces bien que d’une totale stupidité tactique, la morale facile sur le « tous ensemble, tous ensemble, ouais »… tout y est. Même les facilités habituelles autour des conversions et des faux-suspens. Et la scène finale fait écho à l’une des premières tournées pour le film de 1977.
Voilà, c’est fini.