Summer Wars, de Mamoru Hosoda, appartient à une catégorie dont l’effectif croit beaucoup ces derniers temps : les films où un monde virtuel met le monde réel en pagaille. Contrairement à 8th Wonderland, il s’agit ici d’un animé japonais.
Le monde virtuel d’Oz est devenu, simplement, la plate-forme de communication universelle du monde entier, se substituant à Internet. De ce fait, quand une méchante attaque met ce monde en carafe, les répercutions sur le monde réel sont catastrophiques : blocage de nombreuses communications ou générations de fausses alertes, pilotage d’une sonde spatiale défaillant (avec chute prévue sur une centrale nucléaire), etc.
Bien entendu, le héros va sortir le monde de la panade mais n’est pas très doué avec les filles, notamment l’héroïne, la plus belle fille de son entourage. La mièvrerie romantique, vous l’aurez deviné, ne sera pas loin.
Malgré tout, il reste un film d’animation japonais assez classique dans son esthétique mais de bonne qualité. Les amateurs apprécieront donc, les allergiques fuiront.
Le scénario n’est pas irréprochable mais tient ses promesses : nul ne peut lui en vouloir.