Tarzan, de David Yates, avec Alexander Skarsgård, Margot Robbie et Christoph Waltz, revisite encore une fois le mythe créé en 1912 par Edgar Rice Burroughs. Il est d’ailleurs étonnant qu’Hollywood n’ait pas encore songé à sortir un Tarzan contre Godzilla ou un Tarzan et King Kong.
Donc, il fallait tout de même essayer d’être un peu original.

Nous retrouvons donc Lord Greystoke en Angleterre où il a épousé Jane. Sa jeunesse tumultueuse, ses origines et sa rencontre avec Jane ne seront évoquées que par flashbacks. Il accepte de retourner au Congo sur invitation du roi des Belges pour témoigner de la bonne gestion du pays mais, en fait, suit un Noir américain pour prouver l’inverse. Le tout est une machination pour permettre au méchant d’obtenir des diamants en livrant Tarzan à un vieil ennemi.

Il ne faut pas perdre de vue que, de la volonté même de son créateur, Tarzan est un pulp, donc une histoire peu vraisemblable de pure distraction. Malgré tout, les scénaristes ont fait des efforts pour que Tarzan soit un bon écologiste, un anti-esclavagiste ami des Africains et un fin connaisseur des moeurs animales. L’histoire se suit donc avec plaisir. De même, la réalisation est plutôt bien faite et le carton-pâte numérique n’est pas trop visible même si David Yates n’est pas Peter Jackson.

Voilà, au final, de quoi passer une bonne soirée mais rien qui ne marquera l’histoire du cinéma.

Enfin, ces dames apprécieront la plastique d’Alexander Skarsgård. N’oublions pas ce détail.

Une réflexion au sujet de « Tarzan : le retour du roi »

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