Terminator Renaissance, (aussi appelé T4), de McG, avec Christian Bale, Helena Bonham Carter et Sam Worthington inaugure une seconde trilogie de la feranchise Terminator mais qui se passe d’Arnold Schwartzeneger. Au fil des différents films de la série, le style a profondément évolué : l’intimisme horrifiant du premier, reposant beaucoup sur le jeu glacé d’Arnold Schwartzeneger, a laissé la place de plus en plus à une débauche d’effets spéciaux.
Avec ce quatrième opus, nous faisons connaissance avec John Connor adulte, prophète de la Résistance aux machines, dans un monde cyberpunk. Les Terminators font leur apparition en masse, avec les premiers modèles du T800. La confrontation directe et intime persiste encore grâce à un vrai-faux terminator qui fait penser à Robocop mais l’heure est davantage à l’action à grand spectacle. On est donc très loin de l’esprit du premier film de la série.
Remarquons une petite incohérence : Skynet connait Kyle et veut l’éliminer alors que, dans le premier film, qui se déroule « après » dans le schéma narratif, Kyle n’a pas été identifié au contraire de Sarah Connor. Mis à part ça, notons la présence de plusieurs allusions au premier film avec des vues et des situations similaires dans l’usine de robots et l’apparition d’un sosie très acceptable d’Arnold Schwartzeneger.
Alors, ne soyons pas trop puristes et acceptons avec plaisir ce nouveau Terminator.