Tu ne tueras point, de Mel Gibson, avec Andrew Garfield, Vince Vaughn et Teresa Palmer, raconte l’extraordinaire destin de Desmond Thomas Doss. Adventiste du septième jour, il s’engage en 1942 pour lutter contre le Japon mais, objecteur de conscience, refuse de porter une arme.
En tant qu’infirmier, il reçoit la Medal of Honor pour ses actes de bravoure. Il est le premier objecteur de conscience dans ce cas, deux autres (Thomas William Bennett et Joseph Guy LaPointe Jr.) recevront le même honneur durant la Guerre du Vietnam.
Le film se divise en deux parties : tout d’abord comment Desmond Doss en est arrivé à vouloir devenir à la fois engagé et objecteur de conscience sans jamais céder à la hiérarchie militaire sur ses croyances, ensuite ses actes durant la bataille d’Okinawa où Desmond Doss sauva de nombreux camarades, sans arme et sous le feu ennemi. Le film s’achève par des témoignages du vrai Desmond Doss, décédé six mois avant la sortie du film, et de ses camarades.
Mel Gibson aime le sang et les larmes. Il les filme très bien d’ailleurs. Et il sait raconter les histoires poignantes de héros, des histoires édifiantes. Car, avant d’être un film de guerre, c’est surtout un film à la gloire de la Foi qui soulève des montagnes. Mel Gibson aime en effet plus encore la Foi que le sang et les larmes. Et il la filme mieux encore, avec toute l’émotion nécessaire.