Les vampires… Derrière ce nom se cachent d’innombrables récits, mythologies, romans, films ou même concepts. Dans les univers de fiction, c’est probablement un des thèmes les plus polysémiques qui soit. Il y a quelques constantes presque absolues (immortalité relative, suce le sang) et beaucoup de divergences (sensibilité à la lumière ou aux symboles sacrés, contagion ou non, etc.).
Oublions les versions imagées utilisées, par exemple, en psychologie pour désigner certains types de pervers. Restons-en à la fiction. Dracula, de Bram Stocker, n’est pas né de nulle part. La morte amoureuse, de Théophile Gautier non plus. Au XXème siècle, Anne Rice a redonné un coup de jeune au suceur de sang, lui conférant une profondeur et une psychologie, avec sa saga autour de Lestat le vampire. Des versions comiques, romantiques, etc. existent. Et, pour terminer, je veux citer la version spatiale, le film Lifeforce de 1985, avec Mathilda May dont le personnage suce directement la vie plutôt que le sang.
Le sang a évidemment une dimension symbolique extrêmement riche. Je ne vais pas, dans un billet de blog, même tenter de résumer les innombrables et savantes thèses sur le sujet. Il a une signification vitale (sucer le sang, c’est absorber la vie, l’énergie vitale) mais aussi, bien sûr, souvent une dimension érotique comme métaphore du sperme.
Pour ma part, l’un de mes premiers romans utilise, pour une comédie dramatique, le mythe du vampire : Le saigneur des agneaux. Bien évidemment, c’est aussi le thème de mon roman fantastique Les liens du sang. Enfin, le thème du vampire est au cœur de mon petit dernier, Errer dans les ruines.