Voici quelques films fantastiques ou de science-fiction présents dans ma médiathèque.
2001, l’odyssée de l’espace
Stanley Kubrick n’a réalisé que des chefs d’oeuvres qui ont marqué leur époque, même si ses films sont souvent datés. 2001 n’échappe pas à la règle.
Alien
Cette tetralogie (Alien, AlienS, Alien 3 et Alien Resurrection) est LE classique du film d’horreur de qualité. Chaque film a son réalisateur et ses particularités. Dans l’ordre : Ridley Scott, pour un film intimiste avec une montée en tension régulière ; James Cameron pour un Alien plus dans la tradition hollywoodienne du « pan dans ta gueule » mais très efficace ; David Fincher pour un huis clos dans une prison ; Jean-Pierre Jeunet, enfin, qui signe le plus magique des Aliens avec sa french touch.
Avalon
Voici un OFNI (objet filmique non identifié), coproduction nippo-polonaise, qui est devenu un véritable film culte. Mamoru Oshii, son réalisateur, était surtout connu pour le dessin animé manga Ghost in the shell. Il reste dans le domaine du jeu vidéo et de l’informatique mais, cette fois, il s’agit d’un film à acteurs réels, même si toutes les images sont retravaillées par informatique pour donner cette extraordinaire ambiance étrange. Avalon, c’est donc un jeu vidéo, un shoot them up, ultra-violent. Rien à voir avec le cycle arthurien, sauf l’évocation du paradis des héros morts au combat. Mais, dans le pays où se passe l’histoire (qui ressemble à un pays de l’ancien bloc soviétique), Avalon est un jeu d’argent plus ou moins clandestin. Et l’enjeu suprême, c’est atteindre l’ultime niveau… sans se transformer en légume en ayant perdu son ghost dans le jeu. L’héroïne, mue à la fois par sa soif de gloire mais aussi par la volonté de sauver l’un de ses amis réduit en légume, a donc fort à faire dans ce polar fantastique.
Avatar
Le film de James Cameron, entièrement réalisé en motion capture et en images de synthèse, emmène pour de bon le spectateur dans un monde extra-terrestre, Pandora, avec un réalisme jamais atteint. Avatar a constitué une révolution technique pour le cinéma. A part ça, c’est une histoire de cow-boys et un gentil film écologiste des plus classiques.
Bienvenue à Gattaca
« Gattaca » est un acronyme construit autour des abréviations des quatre bases composant l’ADN. Tout est ainsi dit : ce film raconte l’aventure d’un héros qui n’a pas de chance dans un monde où seule la perfection génétique est un critère de sélection. Dans ce cas, il n’y a que deux possibilités : admettre le coup du sort (il n’y a alors pas beaucoup de chance de pouvoir faire un film) ou bien créer sa chance. C’est bien sûr cette deuxième solution que le héros choisit. La question centrale du film est donc : « A-t-on le droit de tricher si la règle est injuste ? » Si ça marche… Bien entendu, la deuxième question, tout autant importante, réside dans l’opportunité de se fixer des règles bâties sur des a-priori, mêmes scientifiques. Bien entendu, ce film permet d’admirer la génétiquement (presque) parfaite Uma Thurman.
Bilbo Le Hobbit / Le Seigneur des Anneaux (The Lord of the Rings)
Une double trilogie mythique ! Peter Jackson a réussi une adaptation remarquable de l’univers de J.R.R. Tolkien. L’histoire a été parfaitement transposée. La trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson est un vrai chef d’oeuvre qui mérite amplement ses 11 oscars.
Contact
Est-ce un film de Jodie Foster ? Non, de Robert Zemeckis. Mais l’actrice principale a tellement marqué ce film que le doute est permis… Pas beaucoup d’effets spéciaux dans ce film sur le premier contact avec une civilisation extra-terrestre grâce au programme Seti : ce n’est pas là l’intérêt de Contact. Ellie Arroway, la brillante astro-physicienne dont c’est l’histoire, doit plutôt découvrir le vrai sens de l’amour (filial, sexuel et humaniste) et, surtout, le vrai sens du mot foi. On peut donc dire que Contact est davantage un film sur la foi qu’un film sur les extra-terrestres. Et cela le rend très intéressant.
Dracula
La version de Francis Ford Coppola est très fidèle à l’esprit du roman initial. Cela ne l’empêche pas d’être à la fois très réussi sur le plan esthétique et vraiment terrifiant. Le meilleur Dracula à ce jour.
Dune
La seule adaptation à peu près réussie du roman de Franck Herbert, par David Lynch. Mais c’est aujourd’hui d’un kitch total. Et les explications permanentes sont lassantes. Quelle idée de faire tenir une histoire aussi complexe en un seul film !
Final Fantasy, créatures de l’esprit
Encore un film japonais marqué par la culture manga, basé cette fois sur une saga de jeux vidéos. L’intérêt de ce film n’est pas du tout son histoire, son scénario : c’est assez mauvais. Non, son seul intérêt est technique. Final Fantasy a été le premier film entièrement réalisé avec des personnages de synthèse en mode réaliste. Et c’est plutôt pas mal.
Flash Gordon
Le sommet du kitsch est atteint avec ce film surtout célèbre pour sa bande originale par Queen.
Galaxy Quest
Ce film du réalisateur de cinéma et de séries télévisées Dean Parisot raconte comment des acteurs d’une série de type Star Treck, pris pour de vrais héros par des extra-terrestres, vont effectivement sauver ceux-ci du méchant de service grâce à un vaisseau copiant celui de la série d’origine. Ce délire parodique sur le milieu des fans de séries de science-fiction permet d’admirer une Sigourney Weaver totalement blonde, un Tim Allen en commandant allumé et Alan Rickman en sorte de Spock frustré de ne plus jouer du Shakespeare. Génial !
Ghost
Voilà un film fantastique, policier et romantique à la fois qui doit beaucoup à sa musique et à son scénario très original à l’époque (qui a obtenu un Oscar). Récompensée par un Oscar, Whoopi Goldberg campe une medium escroc inoubliable mais il serait injuste de ne pas saluer le jeu de Patrick Swayze et Demi Moore.
Ghostbusters (SOS Fantômes)
Cette comédie fantastique de 1984 a beaucoup vieilli du point de vue des effets spéciaux. Mais elle reste un film culte : des chasseurs de fantômes munis d’accélérateurs de particules et avec un héros surtout passionné par l’anatomie féminine, cela donne d’excellents gags. Sigourney Weaver y montre pour la première fois qu’elle peut jouer dans une comédie.
Gravity
Le film d’Alfonso Cuaron m’avait beaucoup impressionné lors de sa sortie, où je l’avais vu en 3D au cinéma. En DVD, même sur grand écran, ce n’est plus tout à fait ça…
Gremlins
Produit par Steven Spielberg et réalisé par Joe Dante, ce film a des effets spéciaux un peu obsolètes avec ses monstres en marionnettes. Mais il n’en reste pas moins un film fondateur : les Mogwaïs sont si mignons tant qu’ils n’ont pas mangé après minuit, qu’on ne les mouille pas et, bien sûr, qu’on ne les met pas en pleine lumière.
Harry Potter
Les huit films en un coffret… On ne résiste pas à pareille magie. Mais, en revoyant les films, on en peut que regretter que l’histoire ait été singulièrement simplifiée.
Highlander
Oui, Christophe Lambert peut parfois être un bon acteur. Ce film à la fois très beau (la bande originale par Queen y est pour beaucoup) et ménageant le suspens jusqu’au bout. Il reprend le bon vieux truc du « ils sont parmi nous mais vous ne le savez pas ». Qui veut vraiment être immortel ? Peut-être faut-il voir ce film avant de répondre.
Inception
Rêve ou réalité ? On finit par ne plus savoir dans ce film de Christopher Nolan.
Interstellar
Un film complexe et ambitieux de Christopher Nolan.
Iron Sky
Provenant de la bande finlandaise de Star Wreck, Timo Vuorensola livre ici un film de science fiction parodique qui prouve qu’il faut savoir consommer des substances bizarres pour écrire des scénarios. Inclassable, drôle et bourré de référence. Mais seuls les vrais Geeks comprendront et apprécieront.
Jurassic Park
Quand Steven Spielberg créé le Jurassic Park, il invente une nouvelle manière de faire des films. Pour la première fois, de nombreux personnages sont totalement en image de synthèse. La réalisation est bien entendu à la hauteur de l’auteur et le scénario celui d’un sympathique film d’aventure. Reste le mystère : pourquoi les dinosaures fascinent à ce point l’homme d’aujourd’hui ?
King Kong
Je ne possède que la sublime version de Peter Jackson (2005). « King Kong » a connu trois versions majeures à ce jour au cinéma (nous oublierons « King Kong roi de l’Atlantide » et autres « Dracula et Frankenstein contre King Kong »). La première version date de 1933, de Merian C. Cooper, Ernest et B. Schoedsack avec Fay Wray, Robert Armstrong et Bruce Cabot. La deuxième de 1976, de John Guillermin, avec Jessica Lange et Jeff Bridges. Et voici donc la troisième, de Peter Jackson, avec Naomi Watts, Jack Black et Adrian Brody, la plus longue des trois puisqu’elle dure 03h08. Peter Jackson nous offre une sublime synthèse qui mèle la fable écologique de la version de 1976 à une histoire plus proche de l’original de 1933. King Kong est bien un animal sauvage, pouvant donc aimer et être aimé comme n’importe quel animal, ne singeant pas l’homme mais adoptant une attitude réellement simiesque. Mais le film se déroule dans les années trente, comme le premier et les personnages sont approfondis avec plus d’intensité encore que dans le second.
L’armée des 12 singes
Terry Gilliam est un habitué des chefs d’oeuvre. Ce film n’échappe pas à la règle. Comment faire un film sur une apocalypse bactériologique à laquelle personne ne croit ? En faisant un film sur le syndrome de Cassandre, sur la relation patient-psychiatre, sur la distinction réalité-perception de la réalité ? Sans doute.
Le cinquième élement
Luc Besson a démontré grâce à ce film que des français savaient faire un vrai bon film de science fiction distrayant. Bon, d’accord, c’est avec Bruce Willis et Milla Jovovich. Mais tout de même. Reste que l’essentiel, pour sauver le monde, est de trouver le cinquième élément… alors que ces crétins de grecs n’en connaissaient que quatre (terre, air, eau, feu).
Le dernier combat
Le premier film de Luc Besson, remarqué au Festival d’Avoriaz, est quasi-muet et en noir et blanc. Dans un monde post-apocalyptique, les derniers hommes se battent pour survivre… et trouver les toutes dernières femmes, les ultimes trésors. Il en résulte un film assez curieux dont l’originalité le rend nécessaire à voir au moins une fois.
Le jour d’après (The day after tomorrow)
Ce film de Roland Emmerich se place franchement dans la lignée des films catastrophes écologiques : un désastre (en l’occurence, une fonte de la banquise qui détourne des courants marins, ce qui déclenche une tempête et un nouvel âge glaciaire), des héros perdus qui commettent des actes autant héroïques que stupides (le héros sacrifie ainsi trois compagnons pour retrouver son fils qui va très bien, merci pour lui)… mais c’est un film catastrophe pas mal réussi !
Matrix
La trilogie des frères (soeurs) Cohen a marqué une génération. Si le premier film est effectivement original, l’univers est franchement inconsistant voire incohérent.
Neverending story (L’Histoire sans fin)
Un très bon film fantastique allemand, un plaisir d’adolescence, un film féérique et magique, directement inspiré du roman homonyme de Michael Ende (présent aussi dans ma médiathèque), même si, en tant qu’adulte, on peut rester sur sa faim.
Orange Mécanique
Stanley Kubrick s’est amusé avec le roman. Un peu kitch aujourd’hui…
Planète interdite
Ce film cultissime peut avoir légèrement vieilli et ses effets spéciaux paraître quelque peu dépassés. Mais il reste une référence absolue des films de science-fiction, notamment grâce au célèbre Robby le Robot. N’oublions pas que ce film avec Walter Pidgeon, Anne Francis et Leslie Nielsen date de 1957 et que l’usage du cinémascope par Fred McWilcox était à l’époque une révolution.
Sixième sens
Film d’horreur ? Night Shyamalan signe là plutôt un film sur l’horreur et comment apprendre à la maîtriser. C’est aussi un film sur la manière d’assumer sa différence. Bruce Willis joue un mentor bien adapté. Mais, surtout, Haley Joel Osment donnait une réalité terrifiante à ce pauvre petit garçon qui voit des morts partout…
Stargate
Le film d’origine a débouché sur des séries télévisées. Mais c’est bien ce gentil film d’une gentille science-fiction très convenue que je possède.
Star Wars (La guerre des étoiles)
La double trilogie mythique a, comme chacun sait, commencé en 1977 par l’épisode IV. Celui-ci, sorti sous le titre « La guerre des étoiles » a été ensuite rebaptisé « un nouvel espoir » afin de se distinguer des autres film de la série. Dans l’ordre, nous avons : La menace fantôme, La guerre des clones, La revanche des Sith, Un nouvel espoir, L’empire contre-attaque et Le retour du Jedi. Bien entendu, après La guerre des étoiles, rien ne sera plus comme avant. Cette série a modifié profondément la manière de créer des films à plusieurs reprises (pour l’épisode IV, avec ses maquettes, mais aussi avec ses effets numériques des épisodes 1, 2 et 3). De même, George Lucas a créé un univers entier avec son histoire, ses religions, ses philosophies, ses institutions… Cet univers, devenu mythique, fait partie des références absolues de la culture de notre époque, source de bon nombre d’expressions courantes. Cependant, il ne faudrait pas oublier que cette série de films n’évite pas les poncifs et les clichés pour ne pas dire les lourdeurs. Cela gâche parfois un peu le plaisir.
Starship Troopers
Même titre mais contenu totalement différent. Paul Verhoeven n’a pas adapté (bien que c’est censé être le cas) l’ouvrage très controversé de Robert A. Heinlein (publié tout d’abord en français sous le titre « Etoiles, garde à vous ! »). Film d’aventure violent, très anti-militariste (Robert A. Heinlein a dû se retourner dans sa tombe !), Starship Troopers est à regarder comme un film militant.
Terminator
Le film qui a transformé Arnold Schwarzenegger en star, après sa prestation convenue et bodybuildée dans le magnifique Conan le Barbare, a été réalisé avec un budget de série B. Mais James Cameron en a profité pour créer une atmosphère terrifiante par le seul jeu de la caméra et des éclairages, sans effets spéciaux excessifs. Ce film a marqué ma génération alors même que son histoire de base (des robots qui prennent le pouvoir et veulent détruire les hommes) est sans originalité particulière (même à l’époque). Arnold Schwarzenegger est LE Terminator.
THX 1138
Le premier film de George Lucas, produit par Francis Ford Coppola, est un film sur le totalitarisme. Dans une société totalitaire, les individus, désignés par des codes, sont maintenus sous contrôle à l’aide de drogues et les relations humaines (notamment sexuelles) sont interdites. Le héros va se retrouver privé de sa drogue et décidera de fuir la cité souterraine.
Tron
Premier film sur le monde de l’ordinateur, avec des images de synthèse, il est sorti en 1982 et a marqué son époque. Bien que son histoire soit peu sophistiquée, Tron a finalement peu vieilli même si son design -créé par Moebius- en fait un film d’époque.
Wargames
Un autre monument historique : comment un petit bidouilleur découvre par social engeneering une back door dans l’ordinateur qui pilote le lancement des missiles nucléaires américains et risque de déclencher la troisième guerre mondiale en croyant tomber sur un jeu. Si les décors ont aujourd’hui un côté kitchissime (notamment toutes les lampes colorées sur les ordinateurs et les mémoires à bandes magnétiques), ce film a finalement assez peu vieilli et reste très agréable à regarder.
Zardoz
Voici donc un faux dieu inspiré du Magicien d’Oz (wiZARD of OZ), manipulé par de quasi-immortels et qui sème la terreur dans un monde post-apocalyptique. Oeuvre de John Boorman (Délivrance, Excalibur…) avec Sean Connery jeune mais déjà à moustache, j’ai acquis ce DVD pas cher sur un marché. Heureusement car ce film est d’un kitch absolu aujourd’hui, sans compter que le scénario n’est pas d’une cohérence remarquable (surtout la fin). Ce film ne restera pas éternellement dans ma médiathèque.