John Rambo, de et avec Sylvester Stallone
Tout comme la saga Rocky s’achève par un opus dont le titre est l’état civil complet du héros et qui est réalisé par l’acteur du rôle-titre, Rambo s’achève par John Rambo, de et avec Sylvester Stallone.
Cette fois, le colonel n’est plus là et notre Rambo, soldat de retour du Vietnam dans un excellent film d’action (le premier de la série) mais ensuite perdu dans des rocambolesqueries abracadrabrantesques (Rambo II et III), s’est réfugié en Thaïlande, dans un coin paumé où il espérait être tranquille. Jusqu’au jour où des missionnaires évangéliques pacifistes américains se mettent en tête de partir en Birmanie évangéliser et soigner les rebelles du Peuple Karen. Évidemment, la catastrophe est inévitable et voilà Rambo reparti en guerre pour les beaux yeux d’une missionnaire. Quand on a la guerre dans le sang…
Sans atteindre la profondeur du premier opus de la saga, il faut saluer un film d’action certes très violent mais dont le scénario, cette fois, tient la route. Les personnages sont correctement dépeints et la réalisation sanglante est assez réaliste. Bref, on se prend au jeu, maudissant ces incroyables crétins évangélistes, américains à souhait, souffrant avec le peuple karen et plaignant, au final, le brave John Rambo d’être fait pour la guerre.